Est-ce que vous aviez déjà vu une pelouse dans un état aussi catastrophique ?
"Jamais ! Quand nous sommes rentrés sur le terrain, nous étions circonspects. Au-delà du fait que ce n'était pas beau, pas agréable et pas jouable, ça sentait mauvais".
Un terrain qui a forcément joué un rôle dans le déroulement des débats…
"Cette pelouse nous a aidés à prendre ce point. Bordeaux est une équipe joueuse, technique, qui a beaucoup de talents. Pas certain que dans l'état actuel des choses, sur une pelouse digne de ce nom, nous nous en serions sortis avec une cage inviolée. Il faut être honnête".
Pouvez-vous nous décrire votre arrêt à la 90' sur une tête à bout portant d'Igor Lewczuk ?
"Déjà, il nous rapporte un point ; ce qui est très important dans notre situation. Nous ne prenons pas de but, c'est également très important, car nous en encaissions beaucoup dernièrement*. Sur l'arrêt, je la retouche une deuxième fois, parce que j'ai peur de cette goal-line technology. Elle ne pardonne pas la moindre erreur. J'ai préféré assurer le coup. En tant que gardien, nous sommes, désormais, sur le fil du rasoir".
*Le Stade Malherbe restait sur trois défaites consécutives en ayant concédé dix buts.
- Infirmerie
Yahia touché à la hanche, alerte aux adducteurs pour Karamoh
Remplacé à la 78' par Jordan Adéoti, Alaeddine Yahia s'est ressenti d'une douleur au niveau de la hanche. "Alae a pris un coup en première période. A la fin, il avait trop mal", expliquait Patrice Garande, en conférence de presse d'après-match.
Un entraîneur caennais qui a connu une frayeur pendant l'échauffement avec une alerte aux adducteurs pour Yann Karamoh. Finalement, plus de peur que de mal pour le jeune attaquant du Stade Malherbe, resté sur le terrain durant une heure. "J'ai préféré le sortir, car Yann avait déjà reçu un avertissement et je ne voulais pas qu'il en prenne en deuxième sur un geste défensif".