La faille mentale
Ce n’est plus un secret pour personne, ni pour les supporters ni pour les adversaires du Stade Malherbe : les Bleu et rouge ont un problème de confiance. Pourtant, face à Angers samedi dernier, les joueurs de Fabien Mercadal avaient objectivement de quoi se satisfaire de leur prestation et pouvaient même en tirer quelques leçons positives pour permettre au groupe d’enchainer lors de la réception de Nîmes. Mais alors, quel est donc ce mal qui semble frapper nos Malherbistes alors que ces derniers viennent à peine de poser les crampons sur la pelouse de d’Ornano ? A cette question, staff et cadres de l’équipe peinent à trouver des réponses claires. Côté supporters, il est difficilement compréhensible qu’après tant de frustrations dues aux match passés, les Bleu et rouge ne parviennent pas à se lâcher et emballer les matchs, surtout à domicile. Le sentiment de voir le groupe qui ne sait plus sur quel pied danser donnerait presque l’envie de voir la page de cette première partie de championnat se tourner rapidement.Le Stade Malherbe pourrait alors profiter de la trêve pour repartir de l’avant et aller chercher son maintien lors de la deuxième partie de saison, comme il a un peu trop coutume de le faire. Mais pas question pour autant de baisser les bras pour les trois dernières rencontres capitales de ce mois de décembre. De nouvelles ressources doivent rapidement être trouvées.
La fraîcheur mentale
Au sein de l’effectif, tous n’ont pas joué le même nombre de matchs et tous n’ont pas perçu les rencontres de la même manière. Il va sans dire que les cadres fréquemment titularisés portent avec eux le poids des frustrations générées depuis le mois d’août. Leur envie et leur abnégation sont louables mais visiblement certains semblent touchés par la monotonie grandissante du jeu proposé, à l’image de Fayçal Fajr qui peine à trouver les mots pour analyser les prestations du Stade Malherbe. L’espoir est donc peut-être à aller chercher du côté des plus jeunes. Après une entrée encourageante face à Monaco, le jeune Evens Joseph a de nouveau montré de bonnes choses contre Nîmes. Entré à la pause, le néo-pro a de nouveau fait parler sa percussion et sa technique pour tenter d’emballer le match. Ses efforts ne se concrétisent pas encore mais ont le bénéfice de provoquer une réaction, aussi bien au sein du groupe qu’auprès du public. Toutefois, il serait illusoire de croire qu’un jeune joueur de 19 ans, si talentueux soit-il, puisse soigner à lui-seul tous les maux dont souffre le groupe. Le football se joue à onze, et plus que jamais, les supporters veulent voir onze Vikings sur le terrain.