Prince, tu viens de disputer l’intégralité des 10 derniers matchs de championnat, on t’imagine heureux après un été agité…
Bien sûr. C’est vrai que le mercato a été particulier avec certains paramètres qu’on ne maîtrise pas. Si je suis encore là, c’est que ça devait se faire comme ça. J’ai toujours dit que le Stade Malherbe Caen est un club particulier pour moi. C’est lui qui m’a permis de rêver lorsque j’étais enfant et je n’oublie pas. Aujourd’hui, je suis investi auprès du club sans problème.
Alors que la trêve arrive, comment te sens-tu individuellement et collectivement ?
Je me sens bien, j’étais un peu fatigué au début du mois et vu que j’étais au repos lors du match de Coupe de France à Chartres, ça m’a permis de me régénérer. Je suis revenu avec beaucoup de fraîcheur pour les deux derniers matchs de l’année. Toutes les rencontres sont importantes et là, on a pris goût à ne pas perdre. On va donc tout faire pour relancer une bonne série et finir cette année en beauté à la maison.
On ne cesse de le dire mais l’arrivée du nouveau coach a créé un nouvel élan, tu le ressens aussi comme ça ?
Oui et il n’y a pas de hasard, je pense que c’est le fruit d’un travail collectif et d’une bonne entente entre les joueurs et le staff. On a retrouvé de la sérénité dans une atmosphère qui est positive. Tout cela se traduit sur le terrain et c’est l’essentiel. Lorsque l’intérieur va mieux, ça se ressent à l’extérieur. On voit qu’au niveau comptable, on n’avait que 6 points quand le coach et son staff sont arrivés. Depuis, on a réussi à en amasser 14. Si on maintient la cadence, je suis sûr qu’on pourra rattraper le retard.
Tu vis une saison bien différente de ta première ici…
Ce qui se passe depuis que Pascal Dupraz est arrivé, notamment avec les supporters, c’est quelque chose que je n’avais pas pu vivre l’année dernière en effet. Il y a une communion avec le public après les victoires. C’est quelque chose qu’il faut poursuivre et développer. Je pense que tous ensemble, avec le public, si on continue à obtenir des victoires, on peut se réserver une deuxième saison intéressante.
Justement, ce public, quelle place a-t-il dans le renouveau opéré depuis octobre ?
Je pense vraiment qu’on a un bon public. Ils savent dire les choses quand ça ne va pas. Nous, joueurs, ça nous a aidés mais ça a également aidé le club à prendre des décisions. Je me rappelle des premiers matchs avec le coach Dupraz, on a fait seulement des matchs nuls mais ils nous ont quand même soutenus et acclamés. Ils aiment les joueurs qui se donnent à fond même si parfois la victoire n’est malheureusement pas au bout. Nos supporters sont un vrai plus quand nos adversaires viennent à d’Ornano et qu’on a le stade qui chauffe. J’ai déjà joué ici avec d’autres équipes par le passé. A l’époque, l’atmosphère était déjà électrique et je pense que si on redresse la barre, j’aurai encore l’occasion de vivre ça mais sous le maillot caennais.
Après le match difficile à Rodez (défaite 1-2), on imagine que c’est essentiel pour toi et pour le groupe de finir positivement l’année 2019 contre Clermont…
C’est un match qui est important, oui. Il nous faut conclure l’année sur une bonne note. Si on termine bien cette année 2019, on montrera que dans la vie, les choses peuvent mal commencer mais bien se terminer. C’est un match qui se jouera essentiellement dans les têtes, notamment au regard des absents qu’on aura. Gagner, ce serait parfait pour nous projeter idéalement sur 2020.