Stage, vélo et mini-raid au programme des U17

Le groupe

31 joueurs dont dix nouveaux visages

Pour attaquer cet exercice 2017-2018, Matthieu Ballon et son staff disposent d'un effectif de 31 éléments même si le gardien Yassine Gueddar a repris avec les U19. "On a 16 deuxième année (nés en 2001) et 13 première année (nés en 2002). On a aussi incorporé directement deux garçons nés en 2003 qui étaient en pré-fo avec Jeff (Péron) et Julien (Lecoq) : Jason Ngouabi et Abou Sangaré. On les avait déjà intégrés un peu à l'entraînement la saison dernière", détaille le coach du SMC.

Des promotions internes qui pourraient se répéter au cours de la saison à tous les étages. "On a une pré-formation de qualité et il faut aligner deux équipes tous les week-ends (U17 nationaux et honneur) sachant que des 2001 peuvent aussi être promus au-dessus", explique l'éducateur caennais dont le groupe est composé aux deux tiers de joueurs issus de la région. "Ils viennent soit de notre école de foot ou alors ils ont débuté dans d'autres clubs normands".

Dans cet effectif, dix nouveaux visages ont fait leur apparition. "Majoritairement des 2002 (sept), car ils étaient moins nombreux dans cette catégorie. Quatre jouaient déjà en Normandie. Les six autres fréquentaient des pôles espoirs en région parisienne", précise Matthieu Ballon qui pourrait encore enregistrer une ou deux recrues. "Actuellement, on a deux garçons à l'essai. On verra si l'opportunité se présente, mais il faudra que ça vaille vraiment le coup".

La préparation

Un stage de cohésion de quatre jours à Clécy

Après un premier footing en commun lundi après-midi, les U17 caennais - accompagnés de l'ensemble du staff (Matthieu Ballon, entraîneur, Nicolas Seube, adjoint, Julien Lecoq, préparateur athlétique et coach des U17 honneur, Jeff Péron, responsable de la pré-formation et chargé d'assurer la liaison entre les deux catégories, Yann Chevalier, entraîneur des gardiens, et Valentin Métaïs, éducateur de la vie au centre) ont pris la direction - ce mardi matin - de Clécy en vélo ; soit une quarantaine de kilomètres.

Hébergés au gîte du Relais du Grand Camp, les jeunes malherbistes resteront quatre jours sur place avant de revenir au centre de formation vendredi après-midi ; toujours en vélo ! Au programme de ce stage de cohésion : du foot, du travail foncier, du renforcement musculaire…, mais pas uniquement. "Les garçons vont faire un mini-raid qui sera composé d'une course d'orientation, d'un parcours en kayak, d'une descente en rappel", indique Matthieu Ballon.

"Ce stage facilite l'intégration des nouveaux joueurs et des anciens U15. Comme il y a aussi une nouveauté dans le staff avec l'arrivée de Nico, ça va permettre à tout le monde de bien se connaître", souligne l'éducateur normand. "Tous nos déplacements se feront en vélo. Au niveau de la restauration, de la logistique et de l'intendance, nous sommes en autonomie totale. Ce sont les garçons qui vont tout gérer. Ce sont des expériences hyper intéressantes".

Le staff

Avec Nicolas Seube comme adjoint

Le staff des U17 a connu une modification durant l'été. Romain Leroux ayant rejoint les U19 nationaux pour épauler le nouveau coach de cette catégorie d'âge : Michel Rodriguez, c'est Nicolas Seube - fraîchement retraité de sa carrière professionnelle et qui a commencé à passer ses diplômes d'entraîneur - qui devient l'adjoint de Matthieu Ballon. Un atout supplémentaire pour cette jeune génération en formation.

"Chaque éducateur va apporter sa pierre à l'édifice pour poursuivre le travail entamé depuis deux ans avec les U17 et la pré-fo", lance le technicien du Stade Malherbe. "Comme il démarre dans ce métier, Nico va apporter un regard neuf. Il va nous amener une touche d'expertise sur le professionnalisme, par rapport aux différents entraîneurs qu'il a eus, aux joueurs qu'il a côtoyés… Nico va apprendre des jeunes, les jeunes vont apprendre de lui, le staff aussi, moi y compris".

Un responsable des U17 qui compte également sur Nicolas Seube pour rappeler aux jeunes que le chemin menant vers le professionnalisme est semé d'embûches. "L'environnement des garçons (parents, agents, conseillers…) a tendance à leur faire croire que c'est facile de devenir pro. Alors que cela demande beaucoup de sacrifices, de travail, une exigence au quotidien. Nico peut leur faire passer ce message. Ce que vous faîtes, c'est bien, mais ça ne suffit pas".