On vous avait quitté bien évidemment déçus après votre défaite à domicile contre Montpellier dimanche dernier…
"On était déçus de la manière dont on a joué ce match. On n'a pas fait ce qu'il fallait après avoir encaissé ces deux buts consécutifs. C'est dommage car c'est un match qui aurait pu nous faire basculer vers le maintien. Cette semaine, on a essayé de régler des choses, de gommer nos faiblesses. On s'est remobilisés pour ce match d'Amiens. On sait que c'est important de rapporter quelque chose de là-bas".
Alors que vous aviez construit votre très bon parcours grâce à une défense extrêmement solide, vous restez sur six buts encaissés lors de vos deux dernières rencontres…
"Déjà, quand on prend des buts comme ça, j'ai surtout une pensée pour Rémy (Vercoutre). Avec ses défenseurs, ils ont fait beaucoup d'efforts pour qu'on soit plus hermétiques. Ça a très bien fonctionné. On doit retrouver cette solidité qui nous permettait de gagner 1-0. Malgré une attaque très moyenne, ça nous avait permis de finir à la trêve avec 24 points. On doit se concentrer pour faire les efforts les uns pour les autres et je pense qu'on sera récompensés. C'est un travail d'équipe".
Depuis trois rencontres, vous êtes bloqués à 35 points. Même si ce nombre est déjà conséquent à sept journées de la fin, il est insuffisant pour assurer votre maintien…
"Il nous reste une marche à franchir et c'est souvent la plus dure. On retrouve souvent ce scénario en sport. C'est comme le tennisman qui sert pour gagner dans le cinquième set, mais qui a du mal à concrétiser. On a eu un coup d'arrêt après Strasbourg avec ces trois défaites de suite. On n'est pas loin. Il ne nous manque pas grand chose pour être en sécurité".
Patrice Garande évoquait une forme de relâchement inconscient suite à votre qualification en demi-finale de la Coupe de France et la victoire aux dépens de Strasbourg trois jours plus tard…
"C'est difficile de parler pour les autres. Depuis cette qualif' et les trois points contre Strasbourg, on peut constater qu'on a baissé d'un cran. Et ça nous pénalise. Les joueurs qui composent ce groupe sont conscients de nos manques. Maintenant, il faut que notre attitude revienne. Je ne parle pas de relâchement, mais plutôt de notre mental. On doit se rebooster pour aller chercher les quelques points qu'il nous faut pour le maintien. Le Stade Malherbe a toujours su repartir de l'avant. Il faut espérer que ça se produise face à Amiens".
A quel type d'opposition vous attendez-vous à Amiens, un concurrent direct qui reste sur une victoire à Lille et qui vient d'enchaîner trois matches ans défaite (1V-2N) ?
"Il faudra répondre présent dès la première minute, ne pas croire que ça va venir tranquillement, qu'on va pouvoir jouer notre match un peu comme on le veut. Les Amiénois ne vont pas nous laisser respirer. Pour eux, c'est un match très important à domicile. Si psychologiquement, on est prêts à répondre, ça peut tourner entre faveur".
A titre personnel, vous faîtes partie des joueurs en fin de contrat en juin. Est-ce que vous songez à votre avenir ?
"Ça serait ridicule de penser à son avenir alors que le travail n'est pas terminé avec le club. J'ai toujours eu cette habitude, penser à l'équipe, au collectif avant mon cas personnel. C'est trop important que Malherbe reste en Ligue 1 et continue de grandir. Bien sûr que mon avenir me trotte dans la tête, mais je le garde tranquillement pour moi".
- L1. J32 - Amiens (15e) / SM Caen (14e), samedi 7 avril à 20 heures au stade de La Licorne.
J.Féret "Je sens que les gars sont appliqués et concernés, maintenant il faut le montrer le WE. On sait que nous sommes capables de faire les choses, c'est pour ça qu'il y a de la déception." #SMCaen #ASCSMC pic.twitter.com/kcSj2rdpgG
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 6 avril 2018