Après le succès de votre équipe en 32e de finale de la Coupe de France le week-end dernier, comment appréhendez-vous la reprise de la Ligue 1 ?
"La coupe, c'est différent. Aujourd'hui, on est focalisé sur Lille et l'enchaînement de matches qui nous attend. Pendant toutes nos vacances, on a préparé ce retour en championnat puisqu'on avait un programme à effectuer. Nos derniers résultats ne sont pas très positifs (cinq journées sans succès dont trois défaites). On veut relancer la machine et rééditer notre première partie de saison en terme de points. Et pourquoi pas en remporter plus. On est ambitieux".
Un programme copieux figure à votre calendrier durant ce mois de janvier avec cinq rencontres en l'espace de 15 jours. Considérez-vous que c'est un mois charnière dans la saison du Stade Malherbe ?
"Malgré notre phase aller et nos 24 points, on constate qu'on n'a pas fait de différences. Il n'y a pas beaucoup d'écart au classement (Lille qui occupe la 18e place en compte 19). Avec la série de matches qui arrive, on est conscient que des choses peuvent se jouer. Il ne faut pas se le cacher, ce mois de janvier peut être très important".
Pour ce premier match de championnat de l'année 2018, vous retrouvez une formation lilloise qui vient de changer d'entraîneur avec l'arrivée de Christophe Galtier…
"On sait que ce coach a amené un nouveau système de jeu. Les joueurs sont, eux, un peu revanchards par rapport à ce qu'il s'est passé durant la première moitié de championnat. Malgré ses difficultés, Lille a toujours été une équipe difficile à jouer. Ce sera encore le cas samedi. Maintenant, on ne se mêle pas des problèmes de l'adversaire. On a déjà les nôtres".
Vous évoquez vos problèmes. Justement, les joueurs excentrés dont vous faite partie sont pointés du doigt, car ils ne se montrent pas assez décisifs…
"Le constat est là. Il n'y a pas assez de buts ni de passes décisives. C'est une évidence. On n'est pas content de nous. Après, il ne faut pas oublier le travail que l'on accomplit défensivement. Aujourd'hui, si notre équipe prend peu de buts, c'est parce que tout le monde joue le jeu. Mais c'est vrai qu'offensivement, on ne répond pas présent. Nous, les attaquants, on doit marquer. On ne sera jugé que sur ça. Pourtant, on se procure des occasions. Mais on ne les met pas au fond. Et c'est récurrent".
Comment espérez-vous retrouver cette efficacité offensive qui vous fuit depuis le début de la saison ?
"On travaille toutes les semaines pour que ça change dans cette seconde partie de saison. Quand on court après quelque chose qui ne vient pas, ça peut devenir une obsession. Mais on n'est pas centré que sur ça. Il ne faut pas tout remettre en question. On n'est pas non plus démoralisé. On a déjà marqué. On sait qu'on est capable de le faire. Je pense que si nous arrivons à marquer ce premier but, ça nous donnera ce surplus de confiance".
Personnellement, vous avez été souvent perturbé durant cette phase aller par des pépins physiques (il n'a joué depuis la mi-novembre)…
"Ce sont des petites blessures. A chaque fois, je ne suis pas absent longtemps, mais elles m'empêchent d'enchaîner et d'afficher une régularité. Mais je ne peux pas me réfugier derrière ces blessures, car j'ai quand même fait dix matches dont neuf comme titulaire. J'aurais certainement dû être plus décisif".
- L1. J20 - SM Caen (12e) / Lille (18e), samedi 13 janvier à 20 heures au stade Michel-d'Ornano.
H.Bazile "Il y a un vrai déficit offensivement, on en a conscience. Après on se procure de vraies occasions, il manque juste la finition." #SMCaen #SMCLOSC pic.twitter.com/Btvu29SSCv
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 11 janvier 2018