Le Challenge Espoirs, ce qu'il faut savoir

•  Romain, peux-tu nous présenter rapidement le principe de cette nouvelle compétition ?

"Le principe est simple, les joueurs intègrent les groupes professionnels et signent des contrats de plus en plus tôt. Avec la programmation des matchs, on se retrouve avec une grosse problématique, les jeunes professionnels sont en manque réel de compétition. Ils sont assez développés pour faire partie de ce groupe mais pas assez pour avoir le temps de jeu pour la suite de leur progression. Les clubs ont donc émis le souhait d'avoir une compétition annexe, complémentaire aux championnats nationaux. C'est pour cela que les matchs sont programmés le lundi, sur des semaines de Coupe de France notamment. "

•  C'est donc une bonne nouvelle pour toi et pour le club ?

"Bien entendu, on s'est positionné dès que l'on a entendu parler de cette possibilité. Depuis le début, on est dans la liste des prétendants, surtout que l'on rempli le cahier des charges qui est assez strict. Je suis le premier ravi, ça permet de combler des week-ends libres. Et ça permet d'avoir une complémentarité dans la formation du joueur. Le championnat N3 est très bien, ça nous apporte plein d'axes d'amélioration pour développer le joueur. Mais ce challenge espoirs va nous permettre d'affronter des équipes que l'on rencontre que très rarement avec des joueurs dans un processus de formation, comme les nôtres. On va avoir nos 40 à 45 matchs à la fin de la saison, c'est parfait."

•  Tous les joueurs pourront y participer ?

"Ça a été cadré en limite d'âge, la catégorie pour ce challenge concerne des 2007 pour les plus jeunes aux 2003 pour les plus âgés. Et on a le droit à trois garçons en-dessous (U17) ou au-dessus de cette tranche d'âge."

•  Tu t'attends à quel type d'opposition sur ces rencontres ?

"Je pense que ça va être essentiellement des équipes jeunes, différentes du championnat N3 où il y a quand même pas mal d'expérience. Ça permet pour les joueurs et pour les staffs de se rendre compte du paysage de la formation française, ça fait partie du cursus de pouvoir s'étalonner. On va rencontrer d'autres types de football avec Monaco, Auxerre ou encore le Stade Rennais. Ce sera à chaque fois des oppositions différentes."

•  Ça vient aussi régler une problématique liée aux week-ends libres avec la Coupe de France...

"Oui c'est vrai qu'il y a eu pas mal de trous de compétition même si on n'a pas coupé depuis la reprise du 15 juillet. On a eu notamment des matchs contre Lorient et Le Havre. Mais c'est vrai que ça permet de ne pas courir après les matchs amicaux, c'est un certain confort."

•  C'est un objectif cette fourchette de 40 à 45 matchs pour les joueurs ?

"Il y a seulement 26 matchs de championnat mais pour coller à la formation et au développement du joueur, ça devient trop juste. Entre 40 et 45 matchs avec un groupe de cet âge et cet objectif de haut niveau, c'est 40 matchs minimum dans la saison en comptant les matchs de préparation."