Est-ce que votre but inscrit face à Lorient a été vécu comme un soulagement à titre personnel…
"Ça m'a fait du bien. J'ai débloqué mon compteur. Maintenant, il faut que j'enchaîne en continuant à marquer. Si Dieu le permet… Après, le bilan, ce n'est pas personnellement qu'il faut le tirer. Ça ne sert à rien de marquer ou de faire une passe décisive si on perd derrière".
Alors que vous aviez été principalement utilisé à droite de l'animation offensive depuis le début de la saison, vous avez été titularisé dans l'axe, aux côtés de Ronny Rodelin, contre les Merlus…
"Je ne décide de rien (sourire). Le coach peut me mettre à droite, à gauche ou dans l'axe, le plus important, c'est de tirer l'équipe vers le haut et de décrocher des victoires. En jouant en pointe, ça m'a permis de prendre la profondeur ce qui est assez naturel chez moi. Mais plus que la profondeur, le coach insiste surtout sur la finition. Il veut que je sois plus tueur devant les buts. C'est dans ce domaine que je dois m'améliorer, car un attaquant qui ne finit pas les actions, c'est un défenseur".
Suite à votre prêt à Nîmes en Ligue 2 lors de l'exercice précédent, vous sentez-vous mieux armé pour évoluer en L1 que par rapport à votre précédent passage au Stade Malherbe (février-mai 2016)…
"Ce prêt à Nîmes m'a fait énormément de bien. J'ai eu du temps de jeu. J'ai joué dans l'axe. J'ai soigné un peu mes stats (huit buts pour deux passes décisives). Je pense être plus mûr. J'ai beaucoup appris. La saison dernière, je ne voulais pas rester à Caen si c'était pour être sur le banc. C'est zéro pour moi. A Caen, la dernière fois, j'étais arrivé (en provenance de Tours en L2) dans une équipe qui tournait déjà bien. Ce n'était pas évident. Tu passes d'un statut de titulaire à remplaçant. Il faut aller gagner ta place".
Quel discours vous a tenu Patrice Garande pendant la préparation ?
"Le coach a été clair avec moi. Il ne m'a pas garanti de temps de jeu. Il m'a dit qu'il y avait déjà des attaquants en place, que je devais faire plus. Aujourd'hui, si je suis plus souvent remplaçant que titulaire, c'est que je ne fais pas encore tout le taf qu'il veut. J'ai fait quand même quelques bonnes rentrées. Et si je suis encore à Caen après avoir été prêté la saison passée, c'est que le coach me trouve quelques qualités".
Tous les supporters "Bleu et Rouge" se souviennent de votre retourné acrobatique contre Monaco en mars 2016 qui avait permis au SMC d'arracher l'égalisation à la 89'. Un geste acrobatique que vous avez retenté récemment face à Angers…
"C'est un geste que j'affectionne. Je l'ai toujours tenté, partout où je suis passé. Comme j'ai la chance d'être un peu souple, enfin très souple (rires), c'est naturel chez moi. Est-ce qu'il y a un joueur qui m'a inspiré ? Pas vraiment, car celui qui m'a marqué quand j'étais jeune ne tentait pas ce genre de geste. C'était Samuel Eto'o".
Avec Nîmes la saison dernière, vous aviez affronté l'Estac (matches nuls 2-2 à l'aller aux Costières et 0-0 au retour dans l'Aube). Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de cette équipe troyenne ?
"On avait affronté une équipe qui n'était pas très bien défensivement, mais offensivement, ça allait à 2 000 à l'heure avec leur attaquant qui avait fini meilleur buteur du championnat (Adama Niane avec 23 buts). J'ai suivi un peu le match des Troyens cette semaine contre Amiens (défaite 2-1 à domicile contre Amiens en Coupe de la Ligue). Leur défense n'a pas beaucoup changé. Elle est un peu lente. Je pense qu'il y a un coup à faire si on prend la profondeur".
- L1. J11 - SM Caen (9e) / Troyes (13e), samedi 28 octobre à 20 heures au stade Michel-d'Ornano.
@kychristian13_ "Le prêt au @nimesolympique m'a fait énormément de bien la saison dernière, c'était un vrai défi!" #SMCaen #SMCESTAC pic.twitter.com/1CVvGXN6mt
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 26 octobre 2017