Nicholas Gioacchini le voyageur

Né aux États-Unis d’une mère Jamaïcaine et d’un père Italien, Nicholas Gioacchini débarque en France à l’âge de 15 ans avant de rejoindre le SM Caen en 2018. Buteur, lecteur et polyglotte, découvrez-en plus sur le numéro 7 du Stade Malherbe.

Nicholas Gioacchini a connu le Red Star et le Paris FC avant de rejoindre le Stade Malherbe en 2018
Nicholas Gioacchini a connu le Red Star et le Paris FC avant de rejoindre le Stade Malherbe en 2018
  • Les États-Unis, terre de cœur

« Je suis né dans le Kansas City Missouri, c’est en plein cœur des États-Unis, c’est un peu le désert. J’ai passé la première partie de ma vie là-bas jusqu’à mes huit ans, j'y garde beaucoup de souvenirs, il fait très chaud l’été et très froid l’hiver. Quand j’étais petit, c’était une partie des États-Unis très peu développée. J’ai eu la chance de revenir à l’âge de 11 ans mais cette fois à côté de Washington, une région un peu plus développée. »

  • La découverte du football

« Je jouais beaucoup au football très jeune même si ce n’était pas un sport très développé à l’époque. Il n’y avait pas de terrain, on jouait sur des synthétiques de five et quand on voulait plus d’espace on allait sur les terrains de baseball. J’ai découvert le football un peu tout seul, j’ai joué naturellement avec le pied, c’est peut-être le destin. Du coup j’ai quand même rejoint un petit club à l’âge de six ans mais c’était très amateur. »

  • Les États-Unis, l’Italie, la Jamaïque & la France

« C’est vrai qu’à terme je pourrai jouer pour l’une de ces quatre sélections. J’ai beaucoup d’attaches pour ces pays de par ma mère et mon père. J’ai eu deux présélections avec les Étas-Unis la saison dernière, si demain le sélectionneur m’appelle, j’y vais les yeux fermés. C’est le pays où je suis né, je me sens Américain. Ça fait longtemps que je n’y suis pas allé et ça me manque, je pense que je retournerai y vivre un jour ou l’autre. »

  • L'Italie, terre de football

« Le football en Italie ça fait partie de la culture, quand mon père m'a vu avec un ballon au pied, il avait le sourire. J'ai pu rejoindre un club quand je suis arrivé à Parme avec des championnats et des tournois, c'était très nouveau pour moi. J'éprouvais plus de plaisir à aller au football. Au niveau du football, je me sens beaucoup mieux en Europe, c'est dans les veines ici. »

  • La découverte de la France

« Je suis arrivé à 15 ans en France, toujours dans le cadre professionnel de mes parents. Nous étions à Paris et j'ai pu rejoindre le Red Star grâce à un de mes coachs que j'avais à DC United, c'était son seul contact en France donc j'ai pu faire un essai. J'ai eu des problèmes avec ma licence et ils m'ont viré, je n'ai même pas pu jouer là-bas. C'était pareil au Paris FC la première saison donc j'ai passé près de deux ans sans compétition, c'était assez compliqué. Puis le coach Rodriguez m'a repéré quand j'ai joué avec le PFC face au Stade Malherbe en U19. »

  • La famille avant tout

« Je suis très attaché à ma mère, mon frère et ma sœur. Aujourd’hui ma mère vit avec moi à Caen et ça fait du bien de pouvoir m’appuyer sur elle, je ne serais pas là sans elle. Même aux États-Unis, ils pouvaient faire jusqu’à 8 heures de route pour me voir jouer 60 minutes. La famille pour moi c’est la base, je veux rendre fiers mes proches. Qu’ils puissent se dire qu’ils n’ont pas fait tout ça pour rien surtout que j’ai un parcours assez atypique. »

  • Une première riche en émotions

« Le coach Dupraz m’avait vu avec l’équipe réserve quelques jours après son arrivée. La semaine d’après je suis arrivé avec le groupe professionnel à l’entraînement et je me suis retrouvé titulaire pour le déplacement au Paris FC. C’est mon plus beau souvenir puisque c’était face à mon ancien club et j’ai eu la chance de marquer mon premier but. Ça faisait longtemps que le club n’avait pas gagné, c’est un week-end que je n’oublierai jamais. »

  • La lecture pour la concentration

« J’essaie de jouer un peu aux jeux vidéos avec les gars du vestiaire mais il y a toujours ma maman qui veille au grain. J’essaie de lire de plus en plus, en Anglais principalement. Franchement je commence à y prendre goût, je trouve que c’est très important. Pour la concentration et la confiance, je trouve que ça change vraiment tout. Quand je peux sortir et voir du monde j’en profite, j’apprécie de passer du temps avec les gens du centre de formation, ils m’ont beaucoup accompagné quand je suis arrivé ici. »

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