- La jeunesse à Sarcelles
« Je suis né, j’ai grandi et j’ai tout fait à Sarcelles. C’est le même quartier que Steeve Yago même si nous ne sommes pas de la même génération. J’étais dans l’école du coin, je me souviens que le midi et le soir on se dépêchait de manger et faire nos devoirs pour aller jouer rapidement au football. J’ai toujours les mêmes potes depuis la maternelle, c’est important, il ne faut pas changer. Ça m’arrive de retourner là-bas et ils sont venus me voir aussi ici, ils sont derrière moi et ça me motive. »
- Des débuts en club tardifs
« J’ai commencé le football à neuf ans en club même si avant j’ai beaucoup joué au quartier avec les copains. Le grand frère d’un ami m’a vu et m’a demandé d’aller m’inscrire, c’était le coach de ma génération. J’avais de bonnes bases et ça m’a beaucoup aidé quand j’ai commencé, surtout au niveau de la vivacité et le jeu dans les petits espaces. Au bout de quelques mois j’ai été surclassé avec les 2000 mais aussi avec les 1999 alors que je suis de la génération 2001. »
- La passion pour les mangas
« Depuis tout petit je m’intéresse aux mangas, mon grand frère s’intéressait beaucoup à Dragon Ball donc j’y ai pris goût aussi. C’était lui qui choisissait ce que l’on regardait à la TV, j’ai grandi avec ça. Après je suis passé sur Naruto et je continue toujours à regarder des mangas. Là en ce moment je suis sur l’Attaque des Titans, c’est un bon manga et j’attends avec impatience la prochaine saison. Je m’attarde beaucoup sur les dessins, j’aime quand c’est bien fait, ça m’arrive de dessiner. »
- Une grosse génération à l’AAS Sarcelles
« En fait on était un bande de copains avec qui ont jouait au quartier puis on s’est tous retrouvé à l’AAS Sarcelles, la génération 2001 était vraiment costaud, quelques-uns sont professionnels aujourd’hui. Je jouais avec Lenny Pintor qui est à Troyes, Andy Pembélé du Paris FC et d’autres qui sont en Ligue 1 comme Warren Tchimbembé qui est à Metz ou Junior Dina Ebimbe qui est à Dijon. On était beaucoup dans la compétition, c’était facile pour nous mais on avait horreur de perdre. »
- Une préformation au Paris SG
« Il y avait des connexions entre Sarcelles et le Paris SG, il y avait déjà Junior Dina qui était là-bas. J’ai fait quelques tournois avec eux, c’était à côté de chez moi, je n’ai pas hésité une seconde. Je suis resté trois ans en préformation, là aussi on avait une grosse génération avec Loic Mbesoh ou encore Ruben Providence. Ensuite ils m’ont proposé un contrat aspirant mais je ne pensais pas que c’était le meilleur moyen pour moi de progresser, on a décidé de ne pas donner suite avec ma famille. »
- Le retour à la réalité
« J’ai plutôt confiance en moi et je suis sûr de mes qualités, je savais que si je continuais à travailler, j’allais trouver quelque chose en quittant le PSG. Je suis retourné à Sarcelles mais sans que ce soit à contre-cœur, je m’entraînais avec les U19 alors que j’avais que 15 ans. On avait fait une année parfaite avec des montées puis je continuais à être appelé en Équipe de France, je savais que les clubs continuais à me suivre. Ça m’a permis de grandir et de rester humble. »
- La découverte de l’Angleterre
« J’ai tout de suite accroché avec Manchester United, j’y suis allé faire des essais à plusieurs reprises. Après j’avais 16 ans, je suis arrivé en famille d’accueil alors que je ne parlais pas un mot d’anglais. Les 15 premiers jours, on a fait un stage en Autriche et il fallait que j’arrive à m’intégrer donc je me suis plutôt bien adapté. C'est après ce stage que je me suis blessé au ménisque cinq mois, sans mes proches, je ne m’étais jamais fait de grosses blessures, c’était vraiment long. »
- Le haut niveau à United
« J’ai découvert un autre football quand j’ai pu reprendre l’entraînement, j’ai fait mes débuts en Youth League. On a remporté le championnat U18 puis j’ai découvert les U23, c’est l’équipe réserve, on avait réussi à remonter en première division de la catégorie. Les joueurs sont vraiment talentueux, tout va plus vite et il y plus d’impact. Il y avait des pros comme Éric Bailly ou Marcos Rojo qui redescendaient puis j’ai fait mes débuts à l’entraînement avec Mourinho, c’était quelque chose. »
- Le repos du guerrier
« J’apporte beaucoup d’importance au repos, dès que j’ai 30 minutes ou une heure devant moi, j’en profite pour dormir. Après j’aime bien apprendre de nouvelles choses, que ce soit captivant. Des fois je m’arrête sur des chaînes comme Arte ou autre. Quand je ne connais pas, je vais toujours poser des questions pour en savoir plus même si au départ ça ne va pas m’intéresser plus que ça, si on arrive à me captiver, je plonge direct. »
- Toujours au top de la mode
« J’aime beaucoup les vêtements, dès qu’il y a quelque chose qui sort, je suis à l’affût. J’aime bien aussi regarder les défilés pour voir si je peux ajouter quelque chose de nouveau à ma garde-robe. Que ce soit les vêtements, les chaussures ou même les chapeaux. Dans le football, je trouve que ça a aussi beaucoup d’importance, je veux toujours avoir une paire qui me corresponde. J’aime bien ressortir une paire qui m’a marqué dans mon enfance, en ce moment de joue avec un modèle de 2014. »
- L’idole Zinédine Zidane
« Depuis mon enfance je supporter le Paris SG, j’ai grandi avec la génération Nêné, Chantôme, Sakho ou encore Ceara. J’avais que cinq ans mais la demi-finale de la coupe du monde contre le Brésil en 2006, ça m’a marqué, je ne connaissais pas trop le football encore mais il dansait sur le terrain. Après j’aime bien des joueurs plus récents comme Paul Pogba qui est à United ou encore Neymar, ce sont des joueurs qui m’inspirent. »
